La plupart de nos difficultés viennent d'une perte de nos contacts avec nos instincts, avec la sagesse hors d'âge, qui est engrangée en nous à l'abri de l'oubli.
Je vis ma vie comme je vis mon corps
Un jour, j'ai pris conscience que la personne avec qui je passais tout mon temps, c'était moi et, que moi, c'était aussi mon corps : mes bras, mes jambes, mon ventre, ma tête, mon sexe, mon visage, mes pieds, mes mains.
Je ne suis pas seulement esprit, mental, je suis aussi corps.
Si je suis incarné, si je suis chair, sang et os, si je suis corps c'est que mon corps est aussi ma vie. Je l'avais oublié ou écarté, parce que, souvent, cela me gêne, me dérange, m'entrave. Et pourtant, c'est par mon corps que je sais que j'existe, que j'ai du plaisir ou de la douleur.
C'est par mon corps que je vis.
Se connaître, s'écouter, s'aimer sont des verbes qui s'adressent aussi au corps , et pas seulement à notre mental ou à notre intellect.
L'intuition ne donne sa pleine mesure que si nous sommes reliés à l'essentiel, à ce qui est le plus humain et le plus spirituel. Il ne s'agit pas de s'engager sur un chemin ascétique, mais plutôt sur la voie de la conscience et de comprendre la véritable dimension humaine.
Les quatre éléments
Par mon corps, je vis les quatre éléments : la terre, l'eau, l'air et le feu. Le feu m'habite, je repose sur la terre, l'air emplit mes poumons, l'eau me régénère. Que faites-vous d'autre que de participer aux quatre éléments lorsque vous mangez du pain ?
Il y a d'abord la terre dont est issu le blé, la graine qui germe et pousse; l'eau, avec laquelle la farine est pétrie; l'air, qui permet à la pâte de lever; le feu qui cuit cette pâte, la dore, la rend croustillante, et achève la transmutation du blé en pain.
Tout comme le pain, l'homme participe des quatre éléments.
A demain pour la terre et l'eau !